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ayant trait à l'environnement et à l'agriculture.
Les plantes sont menacées par des maladies causées par des microorganismes : virus, bactéries ou encore champignons. Ces maladies causent d’importantes pertes de rendement, sur les cultures vivrières, fruitières, légumières et ornementales, en particulier dans les zones tropicale et tempérée chaude. Ce sont parfois des récoltes, voire des filières tout entières, qui sont anéanties. Et de nouvelles maladies émergent régulièrement, à cause de mutations des agents pathogènes, ou encore de leur adaptation à de nouveaux environnements.
Les produits phytosanitaires étant inefficaces contre les bactéries et les virus, il faut trouver d'autres moyens de réduire les risques d’infection, en particulier en évitant d'introduire ces microorganismes.
Vous trouverez ici des fiches vous permettant de reconnaître les principales maladies présentes sur les plantes dans l'océan Indien.
L’oïdium du pommier est une maladie très grave à Madagascar surtout dans la région du Vakinankaratra. Les jeunes fruits et les jeunes feuilles ont des taches blanc grisâtre, souvent gaufrées, se dessèchent petit à petit et tombent ensuite. La production diminue énormément, jusqu’à ne plus rien produire du tout en cas d’attaque grave de maladie.
Lire la suiteLa pourriture grise du fraisier est du à un champigon du nom de Botrytis cinerea. Toutes les parties aériennes de la plante peuvent être attaquées par le Botrytis, mais en général les dégâts les plus caractéristiques s’observent sur les fruits.
Lire la suiteLa maladie des taches noires du manguier est causée par une bactérie du genre Xanthomonas. Du fait de la très faible efficacité de la lutte chimique, cette maladie constitue une menace récurrente pour la production de mangues dans la région Océan Indien. Cette bactérie provoque des symptômes sur feuilles, fruits et rameaux. Les infections sur fruits entraînent des baisses drastiques de rendement (chutes précoces de fruits) et les fruits malades récoltés ont une qualité visuelle fortement altérée. Un programme de recherche et d’expérimentation a été mené pendant la période 2000-2006 pour comprendre l’épidémiologie de cette bactérie. La valorisation de ces résultats permet de préconiser un schéma de lutte intégrée contre cette maladie.
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